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Marleen, PDG, et Hans, directeur général, parlent du changement de marque de Deliva.

Ces derniers temps, quelque chose se tramait chez Deliva. Rien qui puisse altérer les arômes parfumés de nos savoureuses préparations, mais un certain mystère planait sur l’entreprise. Et ce grand secret a été dévoilé récemment : Deliva fait peau neuve. Marleen et Hans expliquent pourquoi il était temps de procéder à un « rebranding » et comment celui-ci a été mis en œuvre.

Pouvez-vous nous en dire plus sur l’histoire de Deliva ?

Marleen : « En fait, l’entreprise existe depuis les années 1980. Je l’ai fondée à l’époque avec mon ex-mari, et nous l’avons développée. En 2017, nos chemins se sont séparés, et j’ai racheté toutes les parts. Nous avons alors complètement changé de cap. Ainsi, une toute nouvelle équipe de direction a été mise en place, mais nous avons aussi entièrement revu notre culture d’entreprise. Tandis que, jusqu’alors, nous travaillions selon une approche top down, nous sommes passés à une structure beaucoup moins hiérarchisée. Voilà comment nous sommes devenus Deliva dans sa forme actuelle. »

Comment Deliva s’est-elle développée au fil des ans ?
Hans : « Comme nous étions déjà actifs dans le secteur traditionnel de l’horeca et de l’événementiel, nous avions besoin d’une cuisine centralisée, afin de savoir exactement ce que nous servions sur nos différents sites et de mieux gérer nos activités. Ensuite, nous avons décidé de nous consacrer entièrement à la restauration. C’est ainsi que sont nés respectivement Traiteur Herman, Herman Horeca, Horeservi Catering, et enfin Umami. Ce dernier est aujourd’hui le plus gros client de Deliva. Nous sommes bien sûr liés, mais également autonomes. C’est d’ailleurs aussi le cas de Clean Minds. Nous nous renforçons mutuellement, mais chacun se concentre sur sa clientèle externe. »

 

Marleen : « Aujourd’hui, nous comptons environ 650 collaborateurs. La majeure partie d’entre eux sont des employés permanents. Lors des pics d’activité, nous faisons souvent appel à des travailleurs temporaires, même si nous observons peu de pics et de creux en cette période post-Covid. De nos jours, trouver de bons collaborateurs constitue un véritable défi. En effet, les tâches dans notre entreprise exigent une certaine expertise. Je pense par exemple à l’hygiène, à la sécurité et à l’efficacité. Dans le secteur de la restauration, les collaborateurs doivent également être à l’écoute des clients. Les candidats doivent donc répondre à toute une série d’exigences. »

Pourquoi était-il temps de réaliser ce rebranding ?

Hans : « Nous avons commencé par un exercice de réflexion fondamental. En tant qu’entreprise, il faut se remettre régulièrement en question. Pourquoi les clients nous choisissent-ils ? Quelles sont nos forces ? Comment pouvons-nous en tirer le meilleur parti ? Y a-t-il des choses que nous devrions abandonner ? Il faut parfois oser changer son fusil d’épaule. Travailler sur la professionnalisation. Nous avions suffisamment de capacités en interne pour y réfléchir. Nous avons progressivement pris conscience que notre ancienne image de marque ne correspondait plus à la réalité. Nous avons donc dû redéfinir notre identité. En fait, c’est quelque chose dont il ne faut pas trop parler, mais qu’il faut surtout montrer. D’ailleurs, c’est ce que nous avons fait en 2014 à l’occasion de notre premier rebranding.
 

Quels sont les éléments importants ? À quoi avez-vous été particulièrement attentifs ?

Hans : « Nous voulions que notre nouvelle image de marque reflète qui nous sommes et les valeurs que nous défendons. Nous sommes une entreprise pragmatique. Nous n’aimons pas nous donner en spectacle ni faire de l’esbroufe. Il est important que nous nous démarquions, mais nous ne le crierons jamais sur tous les toits. L’authenticité et la fiabilité sont beaucoup plus importantes, surtout à l’ère des médias sociaux. »

 

Marleen : « Je pense que nous y sommes parvenus. L’agence de marketing SirFish a parfaitement réussi à saisir nos valeurs et à les traduire en une image attrayante. »

Les photos de la campagne mettent en valeur plusieurs de vos collaborateurs. C’est une première. Quelle importance accordez-vous au fait de mettre à l’honneur les personnes qui se cachent derrière Deliva et la production ? 
Hans : « En fait, toute la campagne tourne autour d’une seule chose : nos collaborateurs. Nous sommes d’ailleurs suffisamment modestes pour considérer que c’est grâce à eux que Deliva en est là aujourd’hui. Il est important que l’entreprise dispose de personnes possédant les connaissances et l’expertise requises. Et s’ils aiment travailler ici et sont désireux de collaborer, nous pouvons réaliser de grandes choses. »

 

Marleen : « On obtient la croissance lorsque tout le monde s’investit pleinement dans l’entreprise, comme une seule et même équipe. Nous travaillons souvent pour de grandes institutions telles que des centres d’accueil, la Croix-Rouge, le gouvernement flamand, etc. Nous pouvons répondre avec rapidité et flexibilité à leurs demandes, car chaque département met un point d’honneur à coopérer et à assumer ses responsabilités. Il est donc extrêmement important que chacun se rende compte qu’il contribue à un ensemble plus vaste. Il est tout de même gratifiant de pouvoir se dire que, grâce à son travail, les personnes moins fortunées peuvent bénéficier de bons repas. Toutes les tâches sont importantes, car chacun constitue un maillon de la chaîne. »

La première partie du rebranding a consisté en la création d’une nouvelle identité et d’un nouveau slogan. « Full steam ahead » est désormais un principe fort assorti de grandes ambitions. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Hans : « Nous sommes capables d’accomplir des choses bien plus rapidement que de nombreuses autres entreprises. De nombreux collaborateurs vont se reconnaître lorsqu’ils apercevront le slogan associé aux photos. Nous n’aimons pas tourner autour du pot et détestons les palabres interminables ainsi que les réunions inutiles. En cas de problème, celui-ci est mis sur la table, et chacun contribue à y remédier. Cela nous permet de gagner un temps précieux, tant en interne qu’au profit du client. »

 

Marleen : « L’anticipation constitue notre principal atout. Nous nous efforçons de toujours anticiper les difficultés ou les problèmes. C’est pourquoi il est également important que les personnes qui ne travaillent pas sur ce site continuent à se sentir impliquées. Par conséquent, nous les invitons régulièrement à passer une journée avec nous. Cela permet de préserver un contact chaleureux et accessible entre les collaborateurs et les différents départements. »

L’utilisation de l’anglais est-elle un choix délibéré ?

Hans : « Oui. Pour des raisons commerciales afin d’attirer des clients internationaux, mais aussi pour les employés. Nous sommes et resterons une entreprise multiculturelle. »
 

Quels ont été les éléments importants lors du changement de l’identité visuelle ? 
Marleen : « Nous voulions une identité inspirant la fraîcheur et la modernité. »

Hans : « Autrefois, dans le secteur alimentaire, l’image de marque d’une entreprise était la suivante : un chef avec la toque la plus haute possible posant aux côtés d’une marmite. (rires) Maintenant, on accorde davantage d’importance au look & feel. Il faut susciter l’intérêt des gens, pour qu’ils prennent ne fût-ce que le temps de voir ce dont il est question. Il peut s’agir de clients ou collaborateurs potentiels. Le message doit passer clairement, sans en faire trop. »

 

 

Le nouveau style est beaucoup plus moderne, contemporain, mais toujours aussi savoureux. Dans quelle mesure cet équilibre était-il important ?

Marleen : « Nous sommes un centre de développement, et notre défi consiste à créer des préparations semi-industrielles à partir d’ingrédients frais. Elles doivent être savoureuses et se conserver longtemps. La cuisine industrielle n’a pas très bonne réputation, et nous souhaitons y remédier. Nous partons de produits ultrafrais et les préparons avec soin, sans mauvais additifs. C’est ce que nous souhaitons inspirer. »

Hans : « Nous avons passé beaucoup de temps à définir notre campagne. Nous voulions souligner notre créativité et notre humanité, tout en restant clairs sur ce que nous faisons. La technologie sous vide reste notre activité principale, et les clients doivent pouvoir s’en rendre compte d’un seul coup d’œil. »

 

Avez-vous expérimenté vous-même « l’explosion d’herbes » que l’on retrouve sur les photos de la campagne ? 
En chœur : « Non ! »

Marleen : « Je pense qu’ils ont bien compris ce qu’il fallait et ne fallait pas nous demander. »

Hans : « Certaines personnes dans l’entreprise sont bien plus photogéniques que nous ! » (éclats de rire)

Comment voyez-vous l’avenir de Deliva ? Où en serez-vous dans quelques années ?

Marleen : « Nous avons déjà réfléchi à divers trajets de développement, mais au-delà de tous les projets les plus fous, nous devons d’abord exploiter pleinement nos capacités. Ce n’est qu’alors que nous pourrons commencer à penser à l’internationalisation. Je pense que le marché allemand présente un énorme potentiel, par exemple. »

 

Hans : « Deux aspects peuvent être internationalisés : notre capacité de production et la clientèle. La clé consiste à exploiter au maximum la capacité de production que nous avons ici, plutôt que de construire de nouvelles usines un peu partout. De cette manière, nous resterons très réactifs et conserverons la parfaite maîtrise de nos activités. Je vois l’avenir comme suit : poursuivre le trajet de professionnalisation, exploiter au maximum nos capacités et investir si nécessaire. Nous aurons alors tous les ingrédients pour maximiser nos bénéfices, et pourrons utiliser ceux-ci afin de poursuivre notre optimisation. En cette période post-Covid, nous avons continué à nous développer, mais nous devons à présent faire en sorte de récolter les fruits de ce développement. Nous ne nous lançons pas dans des projets fous, mais sommes ouverts aux opportunités. »

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