Une machine bien huilée. C’est le moins que l’on puisse dire du département de production. Ses membres veillent en effet à ce que pas moins de 125 000 kg de nourriture puissent se retrouver chaque jour dans des estomacs affamés dans toute la Belgique et une partie des Pays-Bas. Peter, Peter, Thijs, Rosario et Joris gèrent l’ensemble du processus de production avec énormément d’enthousiasme !
Thijs : Responsable production, occupé en tant qu’indépendant depuis environ quatre ans et demi. Il a également apporté son aide au réaménagement du nouvel atelier de production.
Joris : Responsable du planning de production, en service depuis près de deux ans et demi. Il veille à ce que tout soit fait dans les délais et à ce que tous les ingrédients soient commandés à temps.
Peter Sluydts : Directeur de production et planificateur auxiliaire, en service depuis quatre ans. Il a débuté comme chef d’équipe.
Peter Schepers : Selon ses propres termes : touche-à-tout, directeur de production et conseiller en prévention, en service depuis 19 ans.
Rosario : Directeur de production en formation, en service depuis six mois.
Deliva propose une vaste gamme de produits. Préparer autant de produits différents dans les délais et correctement est un véritable défi. Les cinq responsables du département de production doivent donc collaborer efficacement les uns avec les autres et avec leurs équipes. Mais quelles que soient la motivation et la précision avec lesquelles ils accomplissent leur travail, il y a toujours de la place pour une note humoristique. L’ambiance est bonne, cela se voit tout de suite.
Travailliez-vous déjà auparavant dans le secteur alimentaire ?
Rosario : « J’ai travaillé pendant dix-neuf ans chez Yoko Cheese, puis à la société mère FrieslandCampina. »
Peter Schepers : « À l’origine, je suis boucher de profession. Mon ancienne entreprise était un fournisseur de Deliva à l’époque. »
Joris : « J’ai également toujours travaillé dans l’alimentation. Culinor à Olen a été mon unique employeur avant d’arriver ici. »
Peter Sluydts : « J’ai également travaillé chez Greenyard et Brouwerij Martens. »
Thijs : « Je travaille depuis 35 ans dans l’alimentation. Notamment chez Culinor. Joris était l’un de mes collègues. Je l’ai ensuite convaincu de me suivre ici. »
Combien de personnes dirigez-vous ?
Peter Schepers : « Une soixantaine de personnes au total. »
Thijs : « En principe, nous démarrons la production chaque dimanche à 22 heures. Elle tourne en continu jusqu’à 18 heures le samedi. Les activités sont limitées la nuit, seuls quelques départements sont actifs. Pendant la journée, il y a une équipe du matin et une équipe du soir. Les directeurs de production travaillent aussi généralement en équipes du matin et du soir, mais leurs horaires ne coïncident pas nécessairement avec ceux des équipes de production. »
Peter Sluydts : « Les directeurs de production sont secondés par deux coordinateurs, mais ils sont toujours présents. Ils sont également les interlocuteurs de première ligne des collaborateurs de production. S’ils n’arrivent pas à résoudre le problème, ils s’adressent aux directeurs de production. »
Joris : « Je travaille comme planificateur uniquement dans l’équipe de jour. Les plannings sont généralement établis une semaine à l’avance. Je n’en assure donc pas la gestion directe, mais je consulte plutôt mes collègues sur ce qu’il convient de faire. »
« Toutes ces préparations différentes rendent le travail complexe, mais aussi très agréable ! »
Quel est le trait de caractère le plus important d’un directeur de production ?
Peter Schepers : « La gestion du personnel est très importante. Les collaborateurs vous confient souvent leurs problèmes. Vous devez également être capable d’arbitrer les conflits entre eux. »
Joris : « La flexibilité est également très importante. En particulier dans le secteur alimentaire, un problème peut toujours survenir… »
Thijs : « Les imprévus sont inévitables. Il faut savoir que nous produisons environ 125 000 kg de nourriture par semaine. Il faut gérer tout cela. »
Peter Schepers : « Nous fabriquons 700 produits par semaine et environ 1 000 produits sur une base régulière. Le travail est complexe, mais aussi très agréable ! »
Qu’est-ce qui fait de vous une bonne équipe ?
Peter Schepers : « La communication entre nous est efficace et nous n’hésitons pas à nous faire mutuellement remarquer nos erreurs. La culture “Savoir, c’est pouvoir” ne s’applique pas entre nous : nous nous aidons les uns les autres lorsque cela s’avère nécessaire. »
Joris : « Il est également agréable de travailler avec des personnes qui sont sur la même longueur d’onde. Nous avons souvent les mêmes idées. »
Peter Sluydts : « Great minds… »
Thijs : « Il n’y a pas de culture de la réunion ici, mais une culture de l’action. Je pense que notre expérience en matière d’alimentation y est pour beaucoup. Nous discutons de ce qui doit être fait et nous le faisons. Cela rend le travail très agréable. »
Comment gérez-vous l’arrivée d’un nouveau collègue ?
Joris : « Lorsque j’ai commencé à travailler ici, j’ai été très étonné de la qualité de l’accueil. Originaire de la Campine, j’ai tout de suite fait partie de la “famille”. »
Peter Schepers : « La fameuse hospitalité limbourgeoise ! »
Thijs : « Un accueil chaleureux est tellement plus agréable pour les nouveaux collègues. À la fin de la journée, nous leur demandons comment s’est déroulée la journée, s’ils ont des questions, si la nourriture de la cantine était bonne. Ces petites marques d’attention sont essentielles. »
Pourquoi considérez-vous Deliva comme un bon employeur ?
Peter Sluydts : « Parce qu’il y règne une atmosphère très agréable. Dans d’autres entreprises, les rapports sont beaucoup moins chaleureux. »
Joris : « En effet, on ne trouve pas partout une aussi bonne ambiance. »
Rosario : « L’entreprise possède une culture très ouverte. Un ouvrier de production peut avoir une discussion avec n’importe qui. Il existe une hiérarchie, mais tout le monde agit sur un pied d’égalité et est très accessible. »
Peter Schepers : « Mes 19 années de service parlent d’elles-mêmes. »
On a l’impression que c’est tous les jours la fête à la cantine. Avez-vous un plat préféré ?
Rosario : « Les frites du jeudi ! »
Peter Schepers : « C’est justement quelque chose que nous ne fabriquons pas nous-mêmes ! » (rires) « J’aime beaucoup nos sauces. Celle des carbonades, par exemple. »
Peter Sluydts : « Ma préférée est la sauce Jonagold/curry. Avec beaucoup de riz ! » (Les autres hochent la tête en signe d’approbation)
Appréciez-vous encore les plats après avoir passé toute une journée dans le département de production ?
En chœur : « Absolument ! »
Joris : « Je trouve que c’est une valeur ajoutée que les produits que nous fabriquons nous-mêmes soient servis à la cantine. De cette manière, nous savons exactement ce que nous faisons, car les panels de dégustation font parfois défaut. »
Peter Schepers : « Venant moi-même d’une petite entreprise, j’apprécie que la fabrication artisanale conserve une place très importante chez Deliva. Par exemple, la purée n’est pas fabriquée avec des flocons de pommes de terre, mais avec de vraies pommes de terre, de la crème et des herbes. Comme vous la feriez chez vous. »
Thijs : « Nous sommes l’une des rares industries à cuisiner encore sous vide. Cela signifie que les produits qui n’ont pas encore été entièrement cuits continuent à cuire dans l’emballage. Toutes les vitamines et les saveurs sont ainsi préservées. Nos carbonades, par exemple, sont bien saisies avant d’être mises dans l’emballage avec la sauce. Tous les jus de viande sont donc libérés pendant la cuisson. D’autres entreprises travaillent avec de la viande cuite et doivent ajouter des arômes pour obtenir ce goût de viande. »
« C’est agréable de pouvoir manger ses propres produits à midi »
Avez-vous une anecdote amusante ?
Peter Schepers : « Nous vivons régulièrement des situations amusantes. Comme nous collaborons avec un grand nombre de nationalités différentes, nous ne sommes pas à l’abri d’une méprise linguistique. C’est ainsi que je me suis récemment retrouvé à chercher des pâtes dans le congélateur parce qu’un collaborateur m’avait signalé qu’il contenait beaucoup de « farfalle », ce qui m’avait paru bizarre. Il s’agissait en fait de produits « vervallen » (périmés en néerlandais) qui devaient être retirés. Cela nous a bien fait rire. Mais nous ne nous moquons jamais de personne. Quand il a compris le pourquoi de notre réaction, le collaborateur a lui aussi ri de bon cœur ! »
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