Quiconque pénètre chez Deliva ne peut ignorer la présence rayonnante d’Antonietta. Elle est généralement occupée à passer l’aspirateur ou la serpillière, mais elle prendra toujours le temps de vous accueillir chaleureusement. Le moment est venu de lui laisser la parole pour nous parler de son travail.
Depuis combien de temps travailles-tu ici ?
Antonietta : « Je travaille ici depuis maintenant presque cinq ans. J’ai commencé dans le cadre d’un remplacement d’un mois. Lorsque le travailleur est définitivement parti, ils m’ont recontactée. J’ai d’abord travaillé ici pendant quelque temps par l’intermédiaire d’Ago et, en 2019, j’ai été engagée de manière fixe chez Deliva. »
Quelles sont tes tâches ?
Antonietta : « Je suis femme de ménage. Je veille à ce que tous les bureaux soient propres et je nettoie les couloirs, les toilettes… à l’étage comme au rez-de-chaussée. Je fais un peu de tout en fait. Ma fonction est très variée. »
À quoi ressemble ta journée ?
Antonietta : « Je commence toujours à sept heures et je termine généralement vers deux heures et demie. Ce sont de sacrées journées ! Ce travail est souvent banalisé, mais il n’est pas si évident que ça. Cet horaire me convient parfaitement, car je peux m’occuper de mes deux enfants après l’école. Je travaille à 4/5e. Je suis là tous les jours sauf le vendredi. Ce jour-là, une personne de Clean Minds me remplace. »
As-tu toujours travaillé dans le domaine de la maintenance ?
Antonietta : « Non. À l’âge de 14 ans, j’ai commencé un apprentissage en coiffure. J’ai été coiffeuse jusqu’à l’âge de 34 ans. J’ai également travaillé un moment chez un grossiste de produits de coiffure. Puis j’ai effectué par hasard ce remplacement par l’intermédiaire d’une connaissance. »
C’est un changement majeur. Aimes-tu nettoyer ?
Antonietta : « J’adore ça ! À la maison aussi, tout est toujours nickel. Oui, désolée. (rires) Ici, tout le monde m’associe à mon aspirateur blanc. Ça ne saute peut-être pas aux yeux en me voyant, mais c’est pourtant vrai. »
En effet. Tu es toujours très bien habillée. C’est assez atypique. Beaucoup de femmes de ménage portent une tenue de travail.
Antonietta : « Je n’ai pas cette impression parce que je m’habille toujours comme ça. C’était toutefois ma seule exigence lorsque je suis venue travailler ici : pouvoir porter mes propres vêtements. Le jour où ils m’imposeront un uniforme, je ne viendrai plus. Je m’habille vraiment comme je le sens. entretemps, les gens s’y sont habitués je pense. »
Tu fais en fait bien plus que du nettoyage, n’est-ce pas ?
Antonietta : « C’est vrai. Je ne me limite pas à mes tâches fixes. Je n’ai pas vraiment l’impression d’être une femme de ménage. On ne me l’a jamais dit, en fait.
Je connais tout le monde ici et je parle avec tout le monde. J’aime mettre les visiteurs à l’aise lorsqu’ils arrivent ici, leur offrir une tasse de café… Ensuite, je nettoie les salles de réunion. Ce sont des choses que j’aime aussi beaucoup faire. »
Qu’est-ce qui te procure le plus de satisfaction ?
Antonietta : « Je ne suis vraiment satisfaite que lorsque tout est propre et étincelant. Je peux nettoyer les escaliers quatre fois par jour : j’ai horreur des traces de pas ! Au fil des ans, j’ai obtenu du respect pour mon travail. Les toilettes étaient dans un état lamentable, et maintenant elles sont toujours propres. Cela s’est fait naturellement. Comme je dis souvent : le bien que l’on fait nous revient toujours. »
« Les collègues en valent la peine! »
Qu’est-ce qui te plaît dans ton travail chez Deliva ?
Antonietta : « Au début, je me demandais si je resterais longtemps ici, mais mes collègues en valent la peine. Et Hans et Marleen sont de très chouettes patrons. Ils connaissent chacun de leurs travailleurs par leur nom et vous pouvez aller les trouver à tout moment si quelque chose ne va pas. Je me suis fait des amis pour la vie ici. L’ambiance est excellente ! »
Nous entendons régulièrement des éloges sur la nourriture. As-tu un plat préféré ?
Antonietta : « Je mange tous les jours les salades fraîches de Marleen et je les combine avec des cracottes. J’ai un peu abusé de toutes ces bonnes choses quand je suis venue travailler ici. J’avais pris 25 kilos ! entretemps, je les ai heureusement perdus, mais je fais plus attention maintenant. Le jeudi, je partage toujours une brochette de dinde avec Peter Goossens ! » (rires)
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