Lors des Championnats d’Europe de cyclisme sur route à Hasselt, Umami a assuré la restauration de tous les bénévoles. Comment l’organisation est-elle venue à vous ?
Johan : « Nous sommes évidemment un acteur bien connu dans le monde de la restauration. Flanders Classics, l’organisation faîtière, nous a contactés pour nous demander si nous pouvions nous charger de la restauration de tous les bénévoles, donc des repas chauds, des paniers-repas, des sandwichs, etc. Ils ne trouvaient pas de partenaire capable de s’occuper de tout cela. Jusqu’à ce qu’ils tombent sur nous ! En tant que groupe, nous avions tout ce qu’il faut pour prendre en charge l’ensemble du projet : la logistique, le matériel et le personnel. Ils ont trouvé en nous un partenaire solide. »
Quel rôle avez-vous joué dans ce projet ?
Johan : « Je me suis occupé des étapes préliminaires, des discussions avec le client et des visites sur place. Marijn tenait les rênes de la partie opérationnelle. Il s’est occupé de la planification. Grâce à ses années d’expérience dans la gestion de cuisines, c’était tout à fait dans ses cordes. »
UNE PROUESSE D’ORGANISATION
Un événement de ce type, c’est gigantesque. De combien de repas était-il question ?
Marijn : « Sur une période de deux semaines, si l’on compte la création, j’estime que nous avons préparé environ 4 000 paniers-repas et 4 000 repas chauds. À mesure que le grand jour approchait, ce nombre augmentait naturellement. Au plus fort de l’événement, nous avons préparé environ 300 repas chauds, 700 paniers-repas et 200 baguettes par jour. »
Waouh ! Comment cela s’est-il passé sur le plan logistique ?
Marijn : « Tous les préparatifs ont eu lieu à Genk en raison du chevauchement avec le début de l’année universitaire. Les repas étaient livrés trois fois par jour aux différents hubs, répartis dans tout le Limbourg. D’un point de vue organisationnel, c’était donc un véritable exploit que de livrer tout le monde correctement et à temps. »
Johan : « Marijn a pris la bonne décision. Au départ, nous voulions tout faire depuis UHasselt, mais il a préféré tout organiser de manière centralisée à partir de Deliva. »
C’était effectivement un défi supplémentaire. Ce lancement s’est-il aussi bien passé ?
Johan : « À merveille. C’était une période chargée, mais nous l’avons traversée avec brio. Il a fallu avoir recours à quelques stratagèmes pour tout acheminer sur le site de l’ancienne prison, mais tout s’est bien passé grâce à notre service logistique. »
ENTREPRISE POLYVALENTE
Avez-vous l’ambition d’organiser davantage d’événements de cette ampleur ?
Johan : « Absolument. C’était une sacrée opération, mais aussi une expérience enrichissante. Nous mettrons cette expérience à profit lors du prochain événement. Nous en sortirons encore plus forts. Les demandes dépendent probablement aussi, dans une certaine mesure, de la publicité de bouche à oreille. En tout cas, nous avons fait bonne impression, car nous avons déjà reçu deux nouvelles commandes : le cyclo-cross de Zonhoven et le cyclo-cross de Maasmechelen ! »
Bien joué ! Quelle est votre plus grande force, selon vous ?
Johan : « En tant qu’entreprise, nous avons prouvé une fois de plus notre polyvalence. En effet, outre la restauration de bénévoles, nous avons également organisé toute une série d’événements liés au cyclisme. Des congrès sportifs, un dîner VIP, etc. Nous sommes passés de la préparation de paniers-repas à l’organisation d’un dîner de très haut niveau. Nous pouvons également gérer des commandes supplémentaires et des changements de dernière minute. C’est notre force. »
Cette période d’activité intense a-t-elle été ressentie dans l’ensemble de l’entreprise ?
Johan : « Absolument, tout le monde a été sur le pont d’une manière ou d’une autre. À un moment donné, nous avons manqué de bras. Nous avons alors combiné les forces des différents services. Même les collaborateurs de Clean Minds ont participé à la confection des sandwichs. J’ai aussi travaillé quelques soirées, et je dois dire que l’ambiance était top. Nous avons vraiment montré le meilleur de nous-mêmes en tant que groupe. »
Marijn : « Lorsque nous parlons de 700 paniers-repas, ça veut dire préparer 2 200 sandwichs. Une palette complète. Dans ces moments-là, il faut garder le moral pour ne pas se décourager. (rires) Mais la chance que nous avons eue, c’est que tout le monde voulait mettre la main à la pâte. Les préparatifs logistiques ont commencé dès 3 heures du matin. Pas évident de trouver des gens prêts à se lever si tôt… Mais nous y sommes parvenus ! »
Pour conclure, avez-vous une anecdote passionnante à nous raconter ?
Johan : « À un certain endroit, nous devions utiliser un monte-charge. Celui-ci est resté bloqué, avec de la nourriture pour 300 personnes. C’était la panique. Nous avons même dû appeler les pompiers. Ah oui, et je me suis aussi retrouvé bloqué une fois lors d’une livraison à Hasselt. Panique à nouveau, car le temps s’écoulait impitoyablement. C’est finalement la police qui est venue m’aider. Tout est bien qui finit bien. Dieu merci ! »
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