De nouveaux dispositifs pour Clean Minds

Clean Minds a toujours le vent en poupe et cela ne semble pas près de changer. Le spécialiste du nettoyage de hotte ne cesse d’attirer de nouveaux clients. Son secret ? Un service irréprochable. Et grâce à son dernier investissement, Clean Minds peut désormais aller encore plus loin. Dirk De Koninck nous fait le point.

Ces dernières années, Clean Minds a connu une croissance fulgurante. Comment vont les affaires ?

Dirk : « Nous sommes toujours sur une tendance à la hausse et tous les feux sont au vert. Chaque jour, de nouveaux clients nous rejoignent. À côté de ça, une centaine de personnes travaillent quotidiennement pour nous. Il va sans dire que cela engendre un certain stress positif, car lorsque la croissance est si rapide, la qualité doit être une préoccupation constante. »

 

Vous avez conquis de nouveaux marchés ?

Dirk : « Actuellement, nous nous concentrons fortement sur les maisons de repos et de soins et les hôpitaux. Nous faisons la promotion de nos produits sur de nombreux salons professionnels et cela porte ses fruits : des accords de coopération ont été conclus avec plusieurs acteurs indépendants. Pour les plus grands, cela prend évidemment plus de temps en raison des appels d’offres. Lors de ces tours de promotion, nous collaborons souvent avec SmartCuisine. L’année prochaine, nous partagerons un grand stand où il nous sera possible de faire des démonstrations en direct. Deliva pourra y faire goûter les plats, et nous montrerons le processus de nettoyage d’une hotte. »

 

PIONNIER

 

Vous avez aussi investi dans de nouveaux dispositifs !

Dirk : « Tout à fait. On nous demandait constamment de repousser les limites du nettoyage. Au sens propre, car les conduits entre la hotte et le moteur – qui se trouve généralement sur le toit – sont aussi couverts de graisse. Nous avons cherché une solution, et nous l’avons trouvée.

Lors d’un salon professionnel aux Pays-Bas, nous avons découvert un dispositif spécial permettant d’atteindre ces endroits difficiles. Il vient tout droit d’une entreprise espagnole, la seule en Europe à le fabriquer. Nous sommes des pionniers, car pratiquement personne d’autre en Belgique n’y a recours. Il s’agit donc d’une nouvelle étape importante. »

 

Comment cela fonctionne-t-il exactement ?

Dirk : « En fait, le dispositif se compose de deux parties. Tout d’abord, une pièce dotée d’un long câble et d’une brosse. Elle est équipée d’une caméra qui nous permet d’évaluer l’état des conduits avant et après le nettoyage. La seconde partie amène quant à elle le produit de nettoyage dans les conduits. Nous sommes ainsi à même de nettoyer en profondeur les parties que nous ne pouvions pas atteindre auparavant afin d’éliminer tous les résidus de graisse qui, à long terme, peuvent causer des problèmes, tels que des risques d’incendie. »

 

Avez-vous tout de suite acheté des dispositifs pour toutes les équipes ?

Dirk : « À vrai dire, non. Car un tel dispositif coûte extrêmement cher : comptez 10 000 euros. Le fournir à 12 ou 15 équipes représenterait un sacré investissement. Au départ, nous en avions deux en service et nous venons d’en commander deux autres. Nous en ajouterons petit à petit.

En tant qu’indépendant, je réfléchis sérieusement avant de procéder à de tels investissements. Je n’aime pas jeter l’argent par les fenêtres. » (rires)

 

Vous allez désormais proposer ce « nettoyage en profondeur » par défaut ?

Dirk : « Ça dépend. Peut-être pas dans un premier temps. De nombreux fastfoods font appel à nous, car des collègues leur ont parlé de nos services. Autant dire que ce sont des clients pour qui le nettoyage n’a pas toujours été une priorité ces dernières années. Si nous devons réparer des pots cassés, nous proposons ce service en concertation avec le client, moyennant un coût supplémentaire. Dès que tout est conforme à nos normes, le suivi devient beaucoup plus simple. »

« Personne d’autre en Belgique ne recourt à ce dispositif. »

CONQUÊTE DU MARCHÉ

 

Vous êtes donc en pleine conquête du marché. Vous en êtes où, aujourd’hui ? 

Dirk : « Nous sommes contactés par des clients des quatre coins du pays, mais aussi des Pays-Bas et d’Allemagne. Pour le monde extérieur, notre progression fulgurante est exceptionnelle ; de notre côté, il ne faut pas prendre ce succès pour acquis. Les gérants de La Réserve à Knokke, qui est certainement the place to be à la côte, nous ont approchés eux-mêmes. Et nous n’en sommes pas peu fiers ! La Brasserie Rubens nous a également contactés. Les choses bougent très vite à la côte belge, mais cette dynamique s’étend aussi jusqu’à Sluis et Cadzand, et même au reste des Pays-Bas. L’autre jour, nous travaillions à Zwolle et, à peine un jour plus tard, nous avons reçu un appel d’un autre restaurateur de la région. Il n’a même pas eu besoin d’une offre, car ce qu’il avait vu chez son collègue avait suffi à le convaincre. C’est formidable ! » 

 

Le bouche-à-oreille vous amène-t-il souvent des clients ? 

Dirk : « Tout à fait, c’est grâce à ça que nous faisons notre réputation, même si les réseaux sociaux font aussi leur part. Par exemple, il existe pas mal de groupes horeca sur Facebook où l’on pose des questions et où l’on échange des conseils. Nous y sommes très souvent mentionnés. » 

 

C’est un très beau compliment ! 

Dirk : « Absolument. Mais il y a aussi un revers à la médaille. Imaginez qu’un client mécontent déverse sa haine sur les réseaux… Il faut aussi y faire attention ! Heureusement, nous n’y avons pas encore été confrontés. Mais un problème peut toujours arriver. Nos collaborateurs commettent parfois des erreurs. Il convient alors d’agir le plus rapidement possible pour satisfaire le client. Le chef d’équipe se rend immédiatement sur place pour vérifier et résoudre le problème. Ce principe, nous le défendons fermement. Il ne faut jamais fermer les yeux, même sur les choses qui paraissent insignifiantes. Un tel service constitue un investissement. Mais il peut rapporter gros. »

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